Le fau, de son nom botanique Fagus Sylvatica L. Var. Tortusa (hêtre commun tortueux), tient son « petit nom » du vieux français qui désignait le hêtre.
Son origine a fait l’objet de nombreuses spéculations, des plus plausibles aux plus farfelues : une malédiction, les moines les auraient marcottés pour en faire un jardin botanique, la nature du sol fut aussi l’occasion d’hypothèses fantaisistes (substances radioactives, météore, rayonnements telluriques, …)
Leur secret n’est pas encore percé.
Le fau, par l’aspect de son écorce, son feuillage, ses fleurs et ses fruits ressemble au hêtre.
Il se distingue par son port tortueux, une croissance plus lente en diamètre et un feuillage beaucoup plus dense.
Il ne dépasse pas 4 à 5 m de haut, présente un feuillage compact (en été) en forme de parasol jusqu’à former une sorte d’igloo.
En hiver, lorsqu’il perd une partie de son feuillage, il découvre son tronc tortueux, difforme, boursouflé surmonté d’un entrelacs de fines branches et rameaux formant un dôme.
Ces arbres sont pratiquement uniques en Europe et la forêt domaniale de Verzy, point culminant de la montagne de Reims, en est la principale réserve mondiale : plus de 1000 faux.
Deux autres sites sont répertoriés, avec moins d’exemplaires, en Allemagne et en Suède.
Nous avons eu l’occasion de nous y balader en fin de journée en novembre de l’année dernière et d’en ramener ces quelques photos.
Une image m'a traversé l'esprit, comme certains faux me font penser à des bonsaïs géants:
j'imaginais un titan patiemment les tailler.
Une image m'a traversé l'esprit, comme certains faux me font penser à des bonsaïs géants:
j'imaginais un titan patiemment les tailler.
Voici quelques liens pour vous documenter et vous balader dans le domaine de Verzy.
J'adore !!!
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