A quelques kilomètres de chez nous,
une centaine, au SO de la Belgique se trouve une magnifique région : l’Avesnois
encore située dans le Nord Pas de Calais. Je vous la décris en détail plus loin.
Nous avons séjourné dans une chambre
et table d’hôte (3 épis aux gîtes de France) et gîte Panda :
Les Mount’ânes chez un couple
charmant et plein d’attentions. Nous y avons, entre autres, fait des
découvertes culinaires notamment dans les confitures, sur les plantes ...
Nous vous les recommandons
chaleureusement.
PARC
NATUREL RÉGIONAL DE L’ASVENOIS
C’est un territoire rural habité,
reconnu pour sa valeur patrimoniale et paysagère.
Avec ses 138 communes, le Parc
naturel régional de l’Avesnois est fortement marqué par l’activité agricole,
ses paysages de bocage, ses vergers fleuris, ses forêts et ses nombreux cours
d’eau.
A travers ses villes fortifiées, ses
abbayes, son petit patrimoine ou encore ses fermes puissantes, l’Avesnois
regorge de richesses qui façonnent ses paysages et construisent son identité
L’Avesnois, « réservoir » de
biodiversité
L’Avesnois abrite une faune et une
flore remarquables et diversifiées.
Prairies bocagères, forêts de
feuillus, vergers fleuris, rivières sinueuses sont des éléments qui favorisent
l’accueil d’espèces sur ce territoire: la chouette chevêche, la pie grièche
grise, la pie grièche écorcheur, la cigogne noire, le cingle plongeur, le cerf
élaphe (le plus grand mammifère de nos contrées), le triton crêté et 14 espèces
différentes de chauve-souris mais aussi le chabot, la truite fario. Vous
pourrez voir en annexe des photos de ces espèces
En ce qui concerne la flore 90
essences menacées ou protégées sont répertoriées.
Le
bocage est un paysage de prairies entourées de haies.
Il a été créé par l’homme défricheur
entre le 5ème et le 13ème siècle pour enclore les bêtes
et pour
les protéger du vent. Il est le véritable or vert du territoire et occupe 40% de sa surface.
les protéger du vent. Il est le véritable or vert du territoire et occupe 40% de sa surface.
Ses haies freinent l’érosion des
sols, favorisent l’alimentation en eau des nappes phréatiques et abritent une
faune et une flore
La
forêt représente 22% du territoire de l’Avesnois soit 1/3 des forêts du
Nord-Pas de Calais.
La forêt de Mormal est une forêt
domaniale de 9 000ha. Il s’agit de la plus grande forêt du Nord-Pas de Calais.
Elle est constituée de majestueuses futaies de Chênes et de Hêtres et regorge
d’espèces forestières remarquables
Deuxième massif de l’Avesnois, la forêt domaniale de l’Abbé
Valjoly s’étend sur 2000ha. On y recense une grande diversité d’espèces:
Chevreuil, Sanglier, Chat forestier, Cigogne noire, Muscardin
Les vergers
Au cœur de la mosaïque bocagère,
l’arbre fruitier haut tige a imprimé sa marque dans la construction du paysage.
Depuis la fin du 19ème siècle, les éleveurs rentabilisent les prairies pâturées
en y plantant une pluralité de variétés de fruitiers
Au-delà des multiples variétés de
poires, de cerises et de prunes, on dénombre plus de 200 variétés différentes
de pommes : pommes à couteau, à cuire, à jus ou à cidre.
Les saveurs du terroir
Pour n’en citer qu’une, le maroilles véritable facette du
patrimoine local, ce fromage à pâte molle et croûte lavée de couleur orangée
est le plus célèbre produit de la région. La légende attribue ses origines à
l’abbaye bénédictine de Maroilles, au milieu du Xème siècle.
Mais le Maroilles a aussi des cousins
: le Dauphin, qui a la forme de
l'animal du même nom, la Boulette
d'Avesnes, en forme de cône et le
Vieux-Lille, appelé aussi Maroilles gris.
Notons aussi la flamiche, le jus de pomme,
la bière du Nord et le cidre.
SON
PATRIMOINE BÂTI
A l’instar de Le Quesnoy, la région
est marquée par une histoire longue et mouvementée. Les traces de ce passé
jalonnent le territoire qui révèle, ça et là, des trésors architecturaux des
plus intéressants. Entre autres, le château médiéval de Potelle et l’église
fortifiée de Neuville-en-Avesnois, mais aussi des chapelles, des moulins à eau,
des fermes anciennes à cour carrée, des fontaines, des lavoirs et des
oratoires.
Le château du Quesnois
Le château construit par Bauduin IV
l'Edifieur, Comte de Hainaut, en 1150,
constitua le noyau des fortifications de la ville.
Ils consistaient, en murs renforcés
de tours. Les murs étaient crénelés à leur partie supérieure pour permettre aux
défenseurs de lancer des traits en s'abritant derrière des merlons (la partie
pleine d’un parapet située entre deux créneaux). Les tours constituaient les
parties les plus puissantes, leur partie supérieure était terrassée pour
recevoir des machines de guerre (balistes, catapultes, etc...)
En avant des murs et des tours se
trouvait un fossé.
Dès son avènement, Charles-Quint eut à défendre ses états
contre les incursions des Français et dut songer à renforcer les murailles de
ses villes fortifiées. Les murs de ces fortifications constituaient alors un
obstacle infranchissable, en même temps qu'ils pouvaient résister aux coups des
balistes, des catapultes et des premiers canons.
C'est un système bastionné assez
primitif qui allait être adopté par les Espagnols pour la défense du Quesnoy.
C'est le 4 septembre 1654 que la
ville fut occupée par les troupes françaises sans qu'il eût été nécessaire de
procéder à un siège. Le premier travail consista à réparer sans améliorer.
Entre 1668 et 1673, Vauban (qui fera là ses premières armes)
va améliorer les défenses afin de faire du Quesnoy une place imprenable, car
située en première ligne du fameux «Pré Carré», une double ligne de places
fortes barrant la plaine des Flandres pour protéger efficacement le royaume de
France.
Vauban va utiliser les éléments
antérieurs et les englober dans un nouveau plan d'ensemble. Ainsi les bastions
espagnols sont transformés ou agrandis. De nouveaux sont construits. Ces
travaux entraînent la destruction de la partie sud du château. Le chemin
couvert est réorganisé. La place forte prend ainsi la forme d'un vaste octogone
d'environ 3,5 km de long flanqué de 8 bastions protégés par des ouvrages
extérieurs (tenailles, demi-lunes,...) et des fossés inondables. Un vaste système
d'inondation est mis en place. Il permet, à partir d'un réseau de canaux et
d'écluses, des lâchers d'eau qui rendent le terrain impraticable et interdisent
toute avancée des assiégeants et de leur artillerie.
LE COURTIL SAINT ROCH
Le courtil Saint Roch fait partie des
parcs et jardins du Nord/Pas-de-Calais.
Pour plagier leur présentation :
« Dans le bocage avesnois autour d’une maison de famille du XIXème
siècle, une ancienne pépinière de 6500 m² retrouve l’âme d’un jardin coloré,
géométrique ou libre, planté de nombreuses variétés d’arbres, rosiers, arbustes
et vivaces … »
Plusieurs heures de balades dans un
jardin magnifique aux thèmes différents, décoré avec goût …
Que du bonheur. L’accueil y est
chaleureux, de vrais passionnés qui avouent qu’à l’occasion ils viennent en Belgique
acheter chez nos pépiniéristes (http://www.letry.be/
http://www.lens-roses.be/index.dhtml
...)
Nous y retournerons au mois de mai
même pour une journée (200 km aller-retour) et ceux qui aiment le Maroilles
sont sur place. http://www.lecourtilsaintroch.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
thierry@gillardin.be