lundi 22 septembre 2014

L'Avesnois un écrin de nature à quelques pas de chez nous



A quelques kilomètres de chez nous, une centaine, au SO de la Belgique se trouve une magnifique région : l’Avesnois encore située dans le Nord Pas de Calais. Je vous la décris en détail plus loin.

Nous avons séjourné dans une chambre et table d’hôte (3 épis aux gîtes de France) et gîte Panda :
Les Mount’ânes chez un couple charmant et plein d’attentions. Nous y avons, entre autres, fait des découvertes culinaires notamment dans les confitures, sur les plantes ...
Nous vous les recommandons chaleureusement.





PARC NATUREL RÉGIONAL DE L’ASVENOIS

C’est un territoire rural habité, reconnu pour sa valeur patrimoniale et paysagère.
Avec ses 138 communes, le Parc naturel régional de l’Avesnois est fortement marqué par l’activité agricole, ses paysages de bocage, ses vergers fleuris, ses forêts et ses nombreux cours d’eau.
A travers ses villes fortifiées, ses abbayes, son petit patrimoine ou encore ses fermes puissantes, l’Avesnois regorge de richesses qui façonnent ses paysages et construisent son identité
 

 L’Avesnois, « réservoir » de biodiversité

L’Avesnois abrite une faune et une flore remarquables et diversifiées.
Prairies bocagères, forêts de feuillus, vergers fleuris, rivières sinueuses sont des éléments qui favorisent l’accueil d’espèces sur ce territoire: la chouette chevêche, la pie grièche grise, la pie grièche écorcheur, la cigogne noire, le cingle plongeur, le cerf élaphe (le plus grand mammifère de nos contrées), le triton crêté et 14 espèces différentes de chauve-souris mais aussi le chabot, la truite fario. Vous pourrez voir en annexe des photos de ces espèces
En ce qui concerne la flore 90 essences menacées ou protégées sont répertoriées.

Le bocage est un paysage de prairies entourées de haies.
Il a été créé par l’homme défricheur entre le 5ème et le 13ème siècle pour enclore les bêtes et pour
les protéger du vent. Il est le véritable or vert du territoire et occupe 40% de sa surface.
Ses haies freinent l’érosion des sols, favorisent l’alimentation en eau des nappes phréatiques et abritent une faune et une flore

La forêt représente 22% du territoire de l’Avesnois soit 1/3 des forêts du Nord-Pas de Calais.
La forêt de Mormal est une forêt domaniale de 9 000ha. Il s’agit de la plus grande forêt du Nord-Pas de Calais. Elle est constituée de majestueuses futaies de Chênes et de Hêtres et regorge d’espèces forestières remarquables
Deuxième massif de l’Avesnois, la forêt domaniale de l’Abbé Valjoly s’étend sur 2000ha. On y recense une grande diversité d’espèces: Chevreuil, Sanglier, Chat forestier, Cigogne noire, Muscardin






Les vergers

Au cœur de la mosaïque bocagère, l’arbre fruitier haut tige a imprimé sa marque dans la construction du paysage. Depuis la fin du 19ème siècle, les éleveurs rentabilisent les prairies pâturées en y plantant une pluralité de variétés de fruitiers
Au-delà des multiples variétés de poires, de cerises et de prunes, on dénombre plus de 200 variétés différentes de pommes : pommes à couteau, à cuire, à jus ou à cidre.

Les saveurs du terroir

Pour n’en citer qu’une, le maroilles véritable facette du patrimoine local, ce fromage à pâte molle et croûte lavée de couleur orangée est le plus célèbre produit de la région. La légende attribue ses origines à l’abbaye bénédictine de Maroilles, au milieu du Xème siècle.
Mais le Maroilles a aussi des cousins : le Dauphin, qui a la forme de l'animal du même nom, la Boulette d'Avesnes, en forme de cône et le Vieux-Lille, appelé aussi Maroilles gris.
Notons aussi la flamiche, le jus de pomme, la bière du Nord et le cidre.





SON PATRIMOINE BÂTI

A l’instar de Le Quesnoy, la région est marquée par une histoire longue et mouvementée. Les traces de ce passé jalonnent le territoire qui révèle, ça et là, des trésors architecturaux des plus intéressants. Entre autres, le château médiéval de Potelle et l’église fortifiée de Neuville-en-Avesnois, mais aussi des chapelles, des moulins à eau, des fermes anciennes à cour carrée, des fontaines, des lavoirs et des oratoires.

Le château du Quesnois

Le château construit par Bauduin IV l'Edifieur, Comte de Hainaut, en 1150, constitua le noyau des fortifications de la ville.
Ils consistaient, en murs renforcés de tours. Les murs étaient crénelés à leur partie supérieure pour permettre aux défenseurs de lancer des traits en s'abritant derrière des merlons (la partie pleine d’un parapet située entre deux créneaux). Les tours constituaient les parties les plus puissantes, leur partie supérieure était terrassée pour recevoir des machines de guerre (balistes, catapultes, etc...)
En avant des murs et des tours se trouvait un fossé.

Dès son avènement, Charles-Quint eut à défendre ses états contre les incursions des Français et dut songer à renforcer les murailles de ses villes fortifiées. Les murs de ces fortifications constituaient alors un obstacle infranchissable, en même temps qu'ils pouvaient résister aux coups des balistes, des catapultes et des premiers canons.
C'est un système bastionné assez primitif qui allait être adopté par les Espagnols pour la défense du Quesnoy.

C'est le 4 septembre 1654 que la ville fut occupée par les troupes françaises sans qu'il eût été nécessaire de procéder à un siège. Le premier travail consista à réparer sans améliorer.
Entre 1668 et 1673, Vauban (qui fera là ses premières armes) va améliorer les défenses afin de faire du Quesnoy une place imprenable, car située en première ligne du fameux «Pré Carré», une double ligne de places fortes barrant la plaine des Flandres pour protéger efficacement le royaume de France.
Vauban va utiliser les éléments antérieurs et les englober dans un nouveau plan d'ensemble. Ainsi les bastions espagnols sont transformés ou agrandis. De nouveaux sont construits. Ces travaux entraînent la destruction de la partie sud du château. Le chemin couvert est réorganisé. La place forte prend ainsi la forme d'un vaste octogone d'environ 3,5 km de long flanqué de 8 bastions protégés par des ouvrages extérieurs (tenailles, demi-lunes,...) et des fossés inondables. Un vaste système d'inondation est mis en place. Il permet, à partir d'un réseau de canaux et d'écluses, des lâchers d'eau qui rendent le terrain impraticable et interdisent toute avancée des assiégeants et de leur artillerie.





LE COURTIL SAINT ROCH

Le courtil Saint Roch fait partie des parcs et jardins du Nord/Pas-de-Calais.
Pour plagier leur présentation : « Dans le bocage avesnois autour d’une maison de famille du XIXème siècle, une ancienne pépinière de 6500 m² retrouve l’âme d’un jardin coloré, géométrique ou libre, planté de nombreuses variétés d’arbres, rosiers, arbustes et vivaces … »
Plusieurs heures de balades dans un jardin magnifique aux thèmes différents, décoré avec goût …
Que du bonheur. L’accueil y est chaleureux, de vrais passionnés qui avouent qu’à l’occasion ils viennent en Belgique acheter chez nos pépiniéristes (http://www.letry.be/ http://www.lens-roses.be/index.dhtml ...)
Nous y retournerons au mois de mai même pour une journée (200 km aller-retour) et ceux qui aiment le Maroilles sont sur place. http://www.lecourtilsaintroch.fr/





 

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